1) L'environnement

La marque Apple n'est pas tout à fait verte. Elle utilise des énergies et des matériaux qui ont des conséquences sur l'environnement car ils génèrent des émissions de gaz à effet de serre ce qui contribue au réchauffement climatique.Bangka, une île d'Indonésie : les mines d'étain

 

Les ONG accusent Apple de connaître les effets néfastes de sa production sur la planète, mais de ne rien faire pour les empêcher. Exemple de l'étain qui est utilisé dans la réalisation des soudures des plaques électroniques des smartphone ou tablettes: ce sont les mines indonésiennes de Bangka qui fournissent 30% de l'étain mondial, ces mines sont une source de pollution et les ouvriers y compris des enfants y travaillent dans des conditions très dangereuses. Au moins une personne meurt chaque semaine. Les mines d'étain ont détérioré plus de 65% des forêts et plus de 70% des récifs coralliens de Bangka, quinze rivières sont aujourd'hui contaminées par les déchets miniers. L’accès a l'eau potable est devenu un problème pour plus de la moitié de la population de Bangka. La multiplication des produits Apple et une innovation permanente font augmenter sans cesse le besoin de l'étain. Les ONG ont beaucoup fait pression sur Apple de sorte que la marque a décidé de mener une mission d'information pour en savoir plus sur les conditions de travail dans ces mines de l'île de Bangka. Ensuite Apple a créé un groupe de travail EICC ( Electronic Industry Citizenship Coalition ) pour trouver des solutions afin d'aider les mines de cette région. Pour les ONG, Apple a fait des efforts mais pas assez suffisants. La marque est toujours qualifiée de << Pomme pourrie >>. Elle rechigne à dire devant ses consommateurs qu'elle est à l'origine de la destruction de l'environnement de l'île de Bangka.

 

La santé des habitants locaux est mise aussi en péril à cause des fournisseurs d'Apple qui polluent l'environnement.

Des fournisseurs d'Apple polluent gravement et durablement l'environnement, mettant en péril la santé des habitants locaux autour des usines. D'après une enquête d'un groupe d'ONG plus de 27 « fournisseurs présumés» d'Apple sont responsables d'atteintes graves aux écosystèmes. Elle reproche à Apple d'ignorer que la fabrication de ses produits génère des déchets toxiques. Les ONG ont aussi découvert que les rejets polluants de cette grande société coûtent environ 300 Milliards et cela continue à augmenter. De même les forêts sont détruites, puis les rivières et l'eau de mer sont polluées ce qui touche les poissons, obligeant les pêcheurs à abandonner leur activité . Ainsi certaines communautés sont privées de ces ressources alimentaires.

En 2006, Greenpeace reproche aussi à Apple de ne pas éliminer les substances polluantes et dangereuses de ses produits, et de ne pas communiquer les composants polluants qu'elle utilise dans ses produits, de ne pas éliminer des matières toxiques, comme le PVC et les retardateurs de flammes bromés . Mais en 2010, Apple récupère des points pour avoir éliminé le PVC et les retardateurs de flammes bromés, et aussi pour avoir obligé les autorités européennes à interdire ces produits dans la directive européenne RoHS ( Restriction of Hazardous Substances c'est-à-dire restriction de l'utilisation de certaines substances ) qui vise à limiter l'utilisation de six substances dangereuses. Mais depuis que Tim Cook est devenu le nouveau PDG d'Apple, il a demandé à ne plus être observé par l'Agence EPEAT ( Electronic Product Environnemental Assessement Tool ) qui permet d'évaluer les effets d'un produit électronique sur l'environnement. Pour Tim Cook, il n'est plus possible de respecter les critères définis et exigés par l'Agence avec le design conçu par la firme.

Mais Apple arriver à assurer sa clientèle en disant qu'ils ont trouvé des moyens d'utiliser plus efficacement l'énergie et les matériaux dans leur installation, de fabriquer des produts les plus économes en énergie. Ils les convainquent leurs effort des fruits en disant que leurs émissions de carbone sont en baisse et que c'est la seule entreprise du secteur dont les centres de données sont alimentés à 100%